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Time flies but I fly Higher

24-27 avril 2024

Solo Show

Galerie Kosson (75003)

Paris, France

Time flies but I fly higher 
Une exposition personnelle de Félicie Vitrai

« Time flies but I fly higher » est la premiere exposition personnelle de Félicie Vitrai, organisée par Paulo Iverno et la société Kadre à la Galerie Kosson, du 24 au 27 avril 2024.

L’artiste nous emmène avec elle dans une expérience pop et colorée, faite d’architectures baroques et de figures vertigineuses. La pratique de Félicie est manifestement moderne : travail digital et peinture fluorescente, gravure laser sur miroir et installations LED, immersion du spectateur dans les oeuvres... Toutes les pièces ont été confectionnées pour l’exposition, qui vise à mettre en avant l’innovation technique et les outils de la création contemporaine.

Ici, tout va vite. Dans Time flies but I fly higher, le spectateur saute d’oeuvre en oeuvre et court après la figure du lapin, maître de l’horloge et passeur de mondes. Il nous guide vers un nouveau vocabulaire religieux, que l’artiste a « remixé et maquillé » à sa manière. Rien ne se perd et tout se transforme, l’orgue devient une bouche, l’autel est un space cake, la coupole se grime en photocall et les tableaux deviennent des vitraux. L’artiste considère Internet comme une manne esthétique en soi (mèmes, émoticones, smileys, viralité des photos des oeuvres) et nous propose un grand écart avec l’Art de la Renaissance qu’elle s’approprie, et dont elle s’inspire également.

Et puis, sous bien des aspects, le travail de Félicie rappelle le monde du clubbing. On imagine les cathédrales baroques comme des nouvelles boîtes de nuit, dans lesquelles la lumière divine se substitue à celle des néons UV, l’artiste en étant le DJ qui mixe et ordonne le chaos des couleurs et le spectateur devenant une nouvelle idole, celle du party-maker.

Là où tout est désorienté, le lapin représente la thématique du temps qui passe et de la célébration de l’instant présent : Tempus fugit.

Félicie Vitrai explique :

« Mes dents se font vieilles, j’ai perdu le lait et la sagesse en croquant dans une boule disco. Les milles facettes ont volé en éclats sur lesquels se reflètent des sourires malicieux. Des souvenirs abrités de l’autre côté du miroir, là où les anges jonglent, ma vie entre les mains. Je me regarde dans le miroir et mon visage se déforme, je suis plus vieille qu’hier déjà. Le temps passe et j’essaye de le rattraper. Il se mord la queue et s'échappe, il a mieux a faire. Je souhaite que ces moments demeurent, gravés dans le temps comme les fresques d'une cathédrale. Pourtant la nuit avance et les bougies fondent. La gueule de l’enfer joue une dernière noce funèbre avant de me faire disparaître. Célébrons la vie pour apprivoiser la mort, fais un clin d'œil auxcroque-morts de l’autre côté du miroir et retourne danser😜 » 


Ainsi, bien que les oeuvres soient porteuses d’une modernité technique, elles posent un questionnement ontologique intemporel : celui du temps qui passe et qui nous échappe, celui de de l’illusion du réel, de la vanité et de la célébration de l’instant présent : Memento Mori. 


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